Une rentrée sous la RSE !

Transformer la rentrée en une saison d’engagement écoresponsable : des Actions Pratiques pour faire la différence

Alors que les jours de vacances estivales touchent à leur fin, une nouvelle opportunité émerge : celle de forger une « rentrée entreprise » empreinte de nouveauté et d’énergies renouvelées. Ce moment sonne pour certains comme le retour à la routine, mais aussi comme une chance pour d’autres de revitaliser leurs projets grâce à un nouvel élan. Après une pause estivale, vos collaborateurs reviennent reposés et déconnectés. Saurez-vous en profiter pour faire la différence ?

C’est le moment idéal pour présenter de nouvelles idées autour du projet d’entreprise.

La dénomination peut aussi être connu comme « projet collectif », « plan annuel » ou encore « projet d’entreprise ».

Cette énergie redynamisée peut transformer les défis en opportunités et insuffler un nouvel enthousiasme. Un contexte idéal pour inspirer votre équipe.

S’engager par la RSE

Se donner un souffle nouveau (si possible décarboné)

La rentrée est le moment parfait pour donner à votre équipe l’opportunité de s’engager concrètement pour un avenir durable aussi bien pour votre entreprise, vos clients que la société au sens large. En introduisant de nouvelles approches ou en modifiant des aspects clés de vos projets, vous montrez à votre équipe que vous prenez en compte leur bien-être et que vous visez à maintenir leur engagement élevé.

Œuvrer pour l’environnement : porteur de sens et de bien-être au travail

Vos collaborateurs sont davantage susceptibles d’accepter et de s’adapter à de nouvelles méthodes à ce stade, car ils sont déjà en « mode d’adaptation » au retour au travail.

Utiliser cette période pour organiser des ateliers ou séances de brainstorming peut encourager votre équipe à être force de proposition autour de nouvelles perspectives, favorisant ainsi l’inclusion et la co-construction.

Diriger et manager : nouvelles modalités

Aujourd’hui, vous connaissez mieux que personne l’évolution des attentes de vos collaborateurs autour de nouvelles exigences. Inclusivité, management participatif, responsabilité sociétale et environnementale de l’entreprise, engagement vis-à-vis des parties prenantes. Autant de sujets pour lesquels l’on peut se sentir désarmé quant à déterminer par lequel commencer ? Puis, une fois la roadmap déterminée le sujet devient de savoir comment aborder le changement avec ses équipes ?

Car c’est un fait, dorénavant, les salariés qui ne se sentent plus en phase avec une entreprise n’ont plus peur de la quitter. En dix ans seulement, le turnover français a augmenté de 66 % (Source : Cabinet Hays, 2022).

25 % des collaborateurs sont prêts à changer d’employeur s’ils font face à un manager rigide ou un manque de souplesse dans leur organisation selon McKinsey.

Risques de greenwashing et socialwashing, pièges à éviter 

Beaucoup d’entreprises tendent à prendre à bras le corps ces enjeux uniquement sous un angle réputationnel à des fins de business. Bien qu’il convient de garder à l’esprit que la finalité d’une entreprise reste de délivrer de la valeur ajoutée dans le but de générer de l’excédent brut d’exploitation (EBE). L’appréciation comptable de la valeur tend à s’ouvrir à de nouveaux référentiels ; notamment autour de la valeur immatérielle évaluant la valeur économique d’une société de manière complémentaire à la méthode classique basée sur l’EBE.

Ainsi, l’efficacité de la démarche portée, reposera principalement sur la sincérité et la transparence.

L’expérience salarié : facteur de rétention

Le législateur tend à créer toujours plus d’outils évaluant les activités dont la durabilité et l’impact environnemental sont compatibles avec les objectifs climatiques. En ce sens, des activités seront amenées à disparaitre tôt au tard. Le sujet de la réorientation s’impose dès lors pour les entreprises concernées. Cependant, ce cas figure étant extrême (industrie lourde, énergies fossiles) : l’ensemble des entreprises seront amenées à se challenger pour diminuer tout au long de leur existence leurs externalités négatives sur l’environnement et la société.

Ainsi travailler dans une entreprise ne s’alignant pas sur les objectifs climats et n’anticipant pas sa mise en conformité par un plan de réduction ambitieux, apparait dorénavant pour les talents comme un handicap. 

L’anticipation : clé de la réussite

Au même titre que la transition numérique n’a pas pardonné les défauts d’anticipation, certains acteurs n’ayant pas pris le virage à temps ; la transition écologique et sociétale répondra au même schéma. Les sujets de transition convoquent la conduite du changement. Pour autant, quand le changement d’un ERP peut s’accompagner d’une formation de prise en main et d’un projet de migration bien jalonné. Les sujets de décarbonation, décloisonnement du management, participation des salariés, amélioration de l’engagement et de la fidélisation se réfèrent à l’Humain dans toute la subjectivité de son système de valeurs et par extension de perception. Ceci en appelant à un accompagnement spécifique pouvant prendre la forme d’une analyse par scénarios.

Une recette magique : l’intelligence collective 

Concept fumeux ou jargon universitaire ? Plus simplement, l’intelligence collective amène à l’émulation et à son potentiel d’ouverture sur des idées impactantes. Faire émerger la nouveauté sans l’imposer est un nouvel équilibre que les manager et dirigeants se doivent de trouver afin de bénéficier de tous ses effets vertueux pour l’organisation. Pour autant, ne s’agissant pas d’une étude anthropologique, le pouvoir de persuasion du manager ou du dirigeant n’est pas exclus tant que la parole de chacun est écoutée avec attention et respectée.

D’ailleurs, il s’agit surtout d’atteindre le fameux « tipping point » dont la proportion ne saurait trouver une constante. La notion est intéressante pour décrire le point de bascule pour engager le changement dans l’organisation. Il s’agit de savoir convaincre les interlocuteurs ayant le plus de pouvoir de conviction afin d’embarquer l’ensemble des acteurs.

Limites conjoncturelles au projet structurel

Les changements souhaitables (rapidement) ne doivent pas être dirigés uniquement par une impatience voire un sentiment d’enthousiasme intense. L’entreprise interdépendante de son écosystème (fournisseurs, clients et marchés) doit toujours composer avec ses facteurs associés (produits et services concurrents, conjoncture économique etc) tout en menant les projets de rupture abordés en réponse aux besoins impérieux d’évolutions. Gageons que le pragmatisme des dirigeants et managers leurs permettra se s’entourer de partenaires éclairants sur les bonnes pratiques à mettre en œuvre.

Voyez cet éventail de démarches concrètes susceptibles de transformer vos employés en ambassadeurs du changement positif pour le collectif, notre planète et eux-mêmes. Créer la nouveauté n’est pas si abstrait !

Conscientisation pour un Engagement Actif

La première étape consiste à sensibiliser vos collaborateurs aux enjeux du changement climatique et de la durabilité. Organisez des sessions d’information pour éclairer les consciences sur l’impact des activités humaines sur l’environnement. Mettez en lumière les défis mais aussi les opportunités que la transition écologique offre à l’entreprise et à chacun de ses membres.

Le Pouvoir des Initiatives Collectives

Fédérez vos équipes autour de projets concrets pour le développement durable. Lancez des défis internes, comme la réduction de la consommation d’énergie, la promotion de modes de transport durables ou le zéro déchet au bureau. Encouragez la participation de chacun en mettant en place des groupes de travail dédiés à ces thématiques.

Aménagement Écoresponsable

La rénovation de vos locaux peut devenir le symbole de votre engagement. Au-delà des lumières LED à faible consommation, avez-vous pensé à adopter des capteurs pour ajuster les températures ? Isoler avec des matériaux de construction respectueux de l’environnement pour diminuer vos consommations énergétiques peut-être une sage idée au regard des prix de l’énergie. Enfin miser sur les espaces verts pour contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air avec une implantation paysagère dense en végétaux séquestrateurs de co2.

Mobilité Durable

Appuyez-vous sur la semaine de la mobilité du 16 au 22 septembre pour promouvoir un plan de mobilité durable. Poussez vos équipes à relever le défi de modes de transport écologiques comme le vélo, le covoiturage ou les transports en commun. Aussi, pensez à prévoir des espaces de stationnement pour les vélos et à faciliter l’accès aux transports en commun grâce à des abonnements subventionnés (aller au-delà des 50% obligatoires).